Bref, si tu lis le forum, tu verras qu'il est plein de desillusions que n'importe qui, sauf l'intéressé, vois arriver gros comme un iceberg sur un transatlantique à la conquête du Ruban Bleu... Mon histoire n'y echappe pas, tu verras dans les archives de mes messages.
Une fois qu'on a réalisé quelle est la personnalité qu'on a en face, il reste généralement l'addiction à traiter. Ce n'est pas la moindre des affaires, et c'est d'autant plus perturbant que l'on ne se comprend pas soi-même: comme rester attaché à une personne que l'on sait viscéralement mauvaise pour soi. En fait il y a plein de facteur, l'habitude, la peur de changer, la volonté de sauver, le confort matériel à disperser. La honte, oui, cela tu l'as dit. Mais on s'aveugle beaucoup là dessus: je n'ai pour ma part rencontré en général que de la bienveillance, assez inatendue du reste, qui m'a fait regretter souvent de ne pas m'être exprimé là dessus plus longtemps. Et un jour j'ai réussi à parler, j'ai un peu moins écrit, et peu à peu, le goût des belles choses revient.
Bon courage pour ton thriller, bon courage pour parler aussi
