À la différence que dans le cas précis dont je parlais en citant mes "colonnes", je n'avais pas d'engagement autre qu'émotionnel.
Je n'avais pas de bien avec lui, pas de projet de vie.
J'avais davantage de temps et d'espace pour travailler à ma compréhension de la réalité, sans devoir dissiper mon énergie dans le traitement des formalités, ou des désagréments imposés par une vie commune passée où présente.
Il m'a fallu des forces pour me dégager de ce brouillard. Et pourtant, je n'étais pas embourbée concrètement.
Concernant Calimero par exemple, j'étais engagée (bien immobilier) ; lors de la séparation je n'avais pas du tout pris ce genre de position objective à l'égard de la relation. Au final, je suis "partie" administrativement, non sans mal, avec culpabilité : je le paye encore aujourd'hui.
Et entre la séparation et le moment où j'ai compris comment il était, je ne compte pas les pertes en terme d'estime de soi, d'énergie, d'argent, de temps, d'occasions...
Plus on attend, plus on perd. La seule solution pour stopper l'hémorragie, c'est d'accepter de regarder sa blessure en face.