Je me décide enfin à chercher une aide extérieure, à comprendre ce qui arrive actuellement...je pense sincèrement que le problème vient surtout de moi et que l'échec de notre mariage peut donc m'être attribué en grande partie. Seulement, certains des comportements et propos de mon futur ex-mari (nous sommes en instance de divorce) m'interpellent et me semblent totalement anormaux, ce qu'il réfute totalement. Désolée, le récit risque d'être long !
Mes principaux torts pendant le mariage ont été de le tromper - étant donné qu'un adultère est, pour lui, un baiser ou une relation sexuelle hors-mariage, il ne me considère pas vraiment infidèle et c'est ce qui explique sans doute sa sérénité quand je lui en ai fait part ; j'ai également été à plusieurs reprises insultante à son égard (avec beaucoup de vulgarité !) et envers sa famille qui ne m'apprécie pas du tout, je me suis mise en colère contre lui - très souvent parce que je ne me sentais pas respectée ou délaissée - au point de jeter divers objets par terre (dont un téléphone) et de casser un verre et une assiette.
Mon futur ex-mari a l'habitude de me rabaisser, notamment sur mon intelligence (" quand je parle avec toi, je me dis que j'appartiens vraiment à l'élite") et sur mon niveau d'études inférieur au sien en précisant régulièrement qu'il est "docteur en pharmacie" et qu'il sait donc de quoi il parle - quand le sujet se porte sur les vaccins Covid, par exemple. Il ne supporte pas mon "complotisme" et le fait que je ne sois pas vaccinée, malgré ses pressions à ce sujet, quitte à en devenir peu respectueux ("si le vaccin a des effets négatifs sur le cerveau, tu dois l'avoir reçu, en fait").
En 2020, j'ai traversé une dépression et il a insisté pour que je consulte un psychiatre en expliquant à tout le monde qu'il se faisait du souci pour moi, soit...mais il a menti à mes parents en affirmant que j'"entendais des voix" , me faisant ainsi passer pour une schizophrène. Mes parents ont, après cela, lourdement insisté pour que je me fasse hospitaliser, ce que j'ai bien sûr refusé puisque je n'ai jamais entendu de voix ou eu de quelconques hallucinations ! Un jour, pendant une crise de larmes dû à l'arrêt trop brutal de mon traitement anti-dépresseur, mon mari a appelé le SAMU, expliqué aux ambulanciers que je n'étais pas dans un état normal et qu'il fallait me faire passer une expertise psychiatrique...j'ai été amenée à l'hôpital où le psychiatre m'a considérée "calme,cohérente" et même "très sympathique" ; lorsque je lui ai fait part des soupçons de mon mari concernant la schizophrénie, il m'a affirmé que je n'étais absolument pas dans ce cas et confirmé que j'avais une dépression modérée. Contrairement à mon mari, il ne me jugeait ni dangereuse pour moi-même ni pour les autres et j'ai pu quitter l'hôpital une heure plus tard. Jusqu'à aujourd'hui, mon mari pense que j'ai réussi à manipuler ce psychiatre ( ! ) et celui qui me suivait déjà pour cette dépression. Il reste persuadé que je souffre d'une maladie psy non diagnostiquée - malgré deux psychiatres consultés, donc - et m'envoyait jusqu'en 2021 régulièrement des liens sur divers troubles comme le trouble borderline, l'immaturité affective, il m'a crue atteinte d'une psychose et même...de la maladie d'Alzheimer (j'ai 31 ans), car il me trouve des problèmes de mémoire.
Il a aussi l'habitude d'appeler mes parents pour me "rappeler à l'ordre" dès que je le contredis ou en cas de comportement jugé défaillant. Un jour d'avril 2021, j'ai essayé de lui prendre son téléphone des mains car je considère cette infantilisation insupportable, mais l'ai griffé par inadvertance. Il a voulu porter plainte contre moi pour violences conjugales, mais ceci n'était apparemment pas recevable - je n'en ai plus jamais entendu parler, en tout cas.
Il a honte de moi (ce sont ses mots), de mes opinions en particulier et un jour que nous parlions du Covid et des vaccins - un grand sujet de discorde entre nous - il m'a devancée volontairement dans la rue et m'a carrément semée (je suis boiteuse), si bien que j'ai eu du mal à le rattraper. Il ne comprend pas que je puisse être blessée par cette attitude et me dit que c'est "ma faute, puisque je lui fais honte avec mes idées"
Il a tendance à rejeter la faute sur moi, même pour des futilités. S'il a mal au dos - comme hier - c'est à "cause de moi et du stress que je lui inflige", il considère que s'il est atteint d'un cancer dans 10 ans, ce sera à cause de moi, encore une fois. Toujours en raison du "stress". Il me considère comme une femme méchante quand je lui dis qu'il n'a aucune compassion, qu'il agit comme un robot mais aime me rappeler que je suis "une mauvaise conductrice". Il ne s'excuse quasiment pas (deux fois seulement, pour avoir la paix, hélas) et le seul tort qu'il se trouve est "d'être resté avec moi, de s'être laissé faire"
Anticlérical, il supporte de moins en moins ma foi catholique - même s'il est vrai que je suis une piètre chrétienne...- et me demande de ne plus prier sous son toit, je n'ai pas non plus le droit de chuchoter mes prières, car "ça le stresse" ; lorsqu'il passe devant une petite statue de la Vierge Marie dans notre chambre, il fait mine de vomir et tient des propos blasphématoires, notamment pour me provoquer. Il sourit ou éclate de rire quand il me voit blessée (et surtout, quand je le lui dis clairement). Par contre, si j'essaie de faire de l'humour, c'est forcément méchant et rabaissant. Il tient des propos outranciers et arrogants comme : "si Dieu existait, il faudrait le tuer" et "le jour de ma mort, c'est moi qui dirai ses quatre vérités à Dieu", donnant ainsi l'impression de n'avoir aucune limite.
Parents d'un enfant de 2 ans et demi, il compte demander la garde exclusive et refuse que j'obtienne un droit d'hébergement avec pour argument ma "dangerosité" et des propos vulgaires, insultes à son égard devant notre fils et les antécédents de dépression avec TS. Il considère aussi que je m'occupe mal de mon fils.
Je m'arrête là, car ce message est déjà bien long ! Pensez-vous que ces comportements soient effectivement anormaux ? Certains de mes proches pensent que j'exagère et que je pourrais faire un effort de patience (j'essaie, avec beaucoup de rechutes) ; pour moi, certains de ses comportements sont clairement toxiques mais il ne les aurait sans doute pas eus si j'avais toujours été respectueuse, de mon côté.
Bonne journée à vous et merci à ce forum d'exister
