Bonjour Sophie,
Je te réponds car tout comme toi ma dernière relation a duré 2 mois, comme toi j'ai eu droit à 1000 promesses...
Une compatibilité incroyable pour laquelle il y avait un revers. J'ai cependant gardé la tête froide, je le trouvais même intrusif et trop dans la hâte, je m'en tenais à des limites saines pour que cette relation démarre en douceur, il a rompu avec moi (rupture qui te tombe dessus sans comprendre) puis a voulu me récupérer avec autant de hâte et des explications qui n'ajoutaient que plus de confusion. Mais j'ai laissé une chance au dialogue, car c'est comme ça que je vis ma vie, quand j'ai ressenti qu'il me baratinaitour éviter cette discussion, alors j'ai rompu. Depuis un mois il ne faisait que cumuler les plaintes, parlait de lui sans cesse et n'exprimait plus que le 10eme de la tendresse du début. Au moment où j'ai rompu il a été très froid, provocateur parfois, moi je n'ai pas réagi, je me suis juste réjouie de m'en tirer sans trop d'egratinures cette fois (j'ai vécu 7ans avec un PN...lui m'a démolie).
Cet homme que je viens de quitter je ne sais pas exactement quelle étiquette lui mettre, et c'est pas grave finalement, je sais juste qu'il m'aurait entraîné dans le vide, mes tripes me le disait.
Il a essayé de me récupérer par différentes techniques, ça n'a pas marché.
Mais comme toi j'ai ressenti un vide, pas un vide affectif, plutôt un vide parce qu'il prenait de la place avec ses problèmes. Étrangement ce vide là j'ai eu du mal à le gérer, alors que c'est plutôt positif de ne plus accepter de se faire vampiriser.
Il ne restait que moi.
Globalement je suis contente de cette expérience malgré tout. D'un côté j'ai su poser des limites, de l'autre je me suis aussi laissé débordée par moments par lui et ça c'est un travail qu'il m'appartient de résoudre, disons que ça a souligné des choses qu'il me reste à comprendre et résoudre

Et ça c'est précieux, ce moment où on peut se dire que le changement peut s'amorcer, qu'on peut devenir quelqu'un d'autre...ou plutôt devenir vraiment soi.

